En France, il est à l'origine de la loi de 1919 instaurant
pour chaque ville un plan d'extension.
En Espagne, il aménage un ensemble de jardins à
Séville ; à Barcelone, il est reconnu pour avoir
renouvelé l'art du jardin hispano-arabe et méditerranéen.
Il est appelé en mission au Maroc en 1913 par le résident
Lyautey ; il conseillera l'architecte Henri Prost pour réaliser
la planification des villes nouvelles.
Forestier est amené à travailler sur les jardins
publics dans les villes du Protectorat du Maroc et réalise
de très beaux plans d'aménagement de parcs au Maroc
(1913-1914).
Liant tradition et modernisme, il s'efforce d'exprimer la singularité
du lieu en utilisant matériaux, végétaux
et techniques locales.
Il proposera au résident général de mettre
en application le concept de parcs qu'il a théorisé
en 1906 au travers de son ouvrage Grandes villes et systèmes
de parcs.
Cette théorie consistait à planifier les villes
nouvelles marocaines et orienter leur développement à
travers un réseau hiérarchisé et continu
d'espaces libres allant du jardin public aux ceintures vertes
périurbaines.
Source : SIAF/Cité de l'architecture et du Patrimoine/Archives
d'architecture du XXe siècle.
Fonds Leveau.