Il reste au Maroc après l'indépendance en 1956
et participe activement à la Reconstruction d'Agadir.
Préoccupé d'environnement, de création d'espaces
naturels et de loisirs, de planification des paysages et de développement
de techniques de plantations spécifiques, il restera toujours
du côté du paysage. Fidèle à l'héritage
de Forestier et de Prost, mais aussi à celui de la Charte
d'Athènes mis en uvre par Michel Écochard,
il fera toujours preuve d'attention à l'égard du
site, de ses qualités, de son modelé, de la présence
d'eau indispensable aux espaces verts et aux jardins méditerranéens
(Isabelle Estienne, L'aménagement comme stratégie
professionnelle, l'exemple de cinq paysagistes formés
à la section du paysage et de l'art des jardins de Versailles
en 1946-1948, 2011).
Avant le séisme d'Agadir, il avait travaillé à
l'aménagement paysager du littoral d'Agadir.
Reconstruction d'Agadir
Il participe de 1960 à 1967 à la conception
du schéma d'urbanisme pour la Reconstruction d'Agadir
avec Pierre Mas, à l'étude du système
d'espaces libres et à la réalisation des espaces
verts de la ville, places, espaces publics, parcs, jardins et
forêts.
En 1967, il quitte le Maroc pour Lille et l'Oream-Nord et
deviendra directeur d'études de la région Nord-Pas-de-Calais
jusqu'en 1978.
En 1978, il rejoint le Conservatoire de l'espace littoral et
des rivages lacustres à Rochefort-sur-mer en tant que
chargé de mission puis directeur adjoint en 1979 jusqu'à
son départ en retraite en 1989.
Sources :
- Isabelle Estienne, L'aménagement comme stratégie
professionnelle
- Architectures françaises Outre-mer : notices biographiques,
385.